Pr Michel Bénézech
Vice-Président de l'Entre 2
Psychiatre et professeur de médecine légale à la retraite, Michel Bénézech est un criminologue à renommée internationale.
Spécialiste des comportements criminels dangereux et violents, il exerce toujours les fonctions de conseiller-correspondant scientifique auprès du Ministère de l’Intérieur (Gendarmerie Nationale).
Après des études universitaires à Bordeaux, se qualifiant en médecine générale, médecine légale, médecine du travail, psychiatrie et sciences criminelles, il a enseigné comme professeur aux Universités de Bordeaux II (médecine légale) et Bordeaux IV (droit privé) et longtemps dirigé un service hospitalier mis à la disposition de la justice (médecin-chef du service médico-psychologique régional des prisons de Bordeaux).
Michel Bénézech est auteur et co-auteur de plus de 500 publications scientifiques variées dans des revues françaises et étrangères (anglaises, américaines, japonaises, israéliennes, allemandes, hongroises…).
Ces dernières années, il a travaillé sur les problèmes posés par la radicalisation et terrorisme islamique.
En 2019, il a accompagné Dounia Bouzar pour rédiger 2 articles scientifiques majeurs,
>> le premier concernant les facteurs de risque et de protection de 450 djihadistes,
>>le second proposant 44 items pour mesurer le niveau de désengagement des djihadistes :
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Bouzar D & Bénézech M. Facteurs de protection et facteurs de risque facilitant le desengagement de l’extremisme violent djihadiste : études sur les variables de devenir de 450 djihadistes, journal de médecine légale, droit médical, victimologie, dommage corporel, Série C, Criminalistique, 2019, 3, 1-2, 3-25.
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Bouzar D & Bénézech M. Guide pratique d’évaluation du désengagement de l’extrémisme violent djihadiste, questions motivationnelles et indicateurs de mesure, Journal de médecine légale, droit médical, victimologie, dommage corporel, Série C, Criminalistique, 2020, 4, 1, 3-52.
Ce guide pour mesurer le désengagement a été transformé en un outil informatique, NOORAPPLI 3D, qui permet aux travailleurs sociaux, aux policiers, aux psychologues et aux gardiens de prison d'évaluer le niveau de radicalisation et de désengagement du djihadisme et d’ajuster leurs programmes de prise en charge.