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Recherches

Comment renforcer l'insertion face à l'extrémisme violent

La structure sera ouverte à tous les acteurs qui réfléchissent ou agissent sur la réinsertion des extrémistes et s’intéressent à la question du désengagement de la violence et à la notion de « déradicalisation », c’est à dire le deuil de l’utopie présentée par l’idéologie qui a mené à la justification de la violence. 

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La complémentarité entre les spécialistes du système cognitif, les psychologues, les psychiatres, les psychanalystes, les géopoliticiens, les sociologues, les théologiens, les anthropologues, les policiers et autres praticiens de la sécurité, sans oublier la collaboration des proches non radicalisés le cas échéant, et celle des anciens extrémistes, est donc indispensable pour remobiliser le système cognitif de la personne qui a besoin d’accompagnement.

 

Prendre en compte le sens de l’engagement pour le désengagement est un travail d’équipe.

 

Si le discours extrémiste a fait autorité sur un individu, c’est qu’il a fait « sens » à ce moment de son existence. Il n’est donc pas besoin d’opposer les approches des divers experts pour appréhender ce phénomène complexe et le contrer, mais au contraire de capitaliser leurs approches et leurs apports réciproques. Notre retour d’expérience montre que les « repentis », ceux qui sont sortis des idéologies qui mènent à l’extrémisme violent, et les proches, ont notamment un rôle important à jouer. 

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Plusieurs recherches seront lancées avec des étudiants pour évoluer sur le sujet, valoriser les bonnes pratiques et proposer des outils aux intervenants professionnels ou bénévoles.

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